GRANDJEAN ROMAIN - ROMANA KrAlE LUDVÍKA XIV.
Antikva a italika, navrzené na konci 17. století na prání francouzského krále Ludvíka XIV., a nesoucf jeho
jméno, tvorí pocátek dalsí kapitoly ve vÿvoji typografické latinky. Pfedznamenávají písma prechodová,
která tvorí spojovací ílánek mezi renesancnlmi a klasicistickymi antikvami. Komise Akademie vëd vypra-
covala návrh písma slozité geometricky konstruovaného do ctvercového obrazce, rozdëleného na 2304
ctvereckú. Rytec Philippe Grandjean se vsak pri ryti raznikü ridil vice femeslnou zkulenosti a citem a
modifikoval kresbu do prijatelncjsich tvaru. Základní charakter návrhu väak zachoval. Grandjeanova
antikva má jestë pomërnë äirokou kresbu, diferenciace tahü neni prilis znaënà, ale osa stínu je jiz kolmo
к úcarí. Podstatnou odchylkou od staräi antikvy jsou také pioché patky s velmi nepatrnÿmi nàbëhy
do drikû. Novinkou jsou dolni patky u „b“, „u“ a zajímavé jsou dvojstranné horni patky u „i“, „j“ a „b“,
„d“, „h“, „k“, „1“. Charakteristickÿ je archaickÿ zbytek spojky na driku pismena „1“. Verzálky mají
vyäku homich dotahü. Verzálka „J“ je zkrácená na ùcaïi a koncovÿ tah „R“ dostává novÿ tvar. Oba tyto
prvky se V 18. a 19. století mnohokrát vracejí. Dúlezitou novinkou je kresba italiky, kreslené jií úmyslné
jako doplñovaci písmo к antikvë. Na rozdíl od dosavadních italik dostává jiz jednotnÿ sklon. Nová je
kresba „h“ a „v“. Rytí souboru písma dokoncil ai roku 1745 Louis Luce, doplniv tak oba druhy na 21
stupñú.
La magnificence ¿r la galanterie n ont jamais
paru en France avec tant d'éclat, que dans les der¬
nières années du règne de Henry Second. Ce prince
était galant, bien fait ¿r amoureux; quoique sa
passion pour Diane de Poitiers, Duchesse de Valen-
tinois, eut commencé il y avait plus de vingt ans,
elle n en était pas moins violente, ¿7" il n 'en donnait
GRANDJEAN ITALIQUE
IMPRIMERIE NATIONALE - FRANCIE
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GRANDJEAN ROMAIN
Les citoyens romains regardaient le commerce & les arts comme des
occupations d’esclaves; ils ne les exerçaient point. S’il y eut quelques
exceptions, ce ne fut que de la part de quelques affranchis qui continuaient
leur première industrie. Mais, en général, ils ne connaissaient que l’art
de la guerre, qui était la seule voie pour aller aux magistratures & aux
honneurs.
Les citoyens romains regardaient le commerce & les arts
comme des occupations d’esclaves; ils ne les exerçaient point.
S’il y eut quelques exceptions, ce ne fut que de la part de
quelques affranchis qui continuaient leur première industrie.
Mais, en général, ils ne connaissaient que l’art de la guerre,
qui était la seule voie pour aller aux magistratures & aux
honneurs.
Les citoyens romains regardaient le commerce
& les arts comme des occupations d’esclaves; ils
ne les exerçaient point. S’il y eut quelques excep¬
tions, ce ne fut que de la part de quelques affran¬
chis qui continuaient leur première industrie.
Mais, en général, ils ne connaissaient que l’art de
la guerre, qui était la seule voie pour aller aux
magistratures & aux honneurs.
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