ROMAIN GARAMOND - UNI VERSITNÍ ROMANA
Antikva a italika z majetku parizské Imprimerie Nationale, oznacovaná jménem Garamondovÿm a názvem
„universitni romana“, jsou podkladem pro vëtsinu novodobÿch replik staräi antikvy, nesoudch jméno Gara¬
mond. Oznaceni je historickÿ nepresné, neboi autorem pisma prokazatelnè nebyl Garamond a pismo nemëlo
nejmensi vztah к université. Vytvoril je roku 1615 rytec, písmolijec a tiskaf Jean Jannon a publikoval
r. 1620 ve vzorniku vydaném v Sedanu. Roku 1642 preäly matrice tohoto pisma konfiskaci do fundu Impri¬
merie Royale, kde jsou dodnes. Jannon vytvárel vëdomè prepis Garamondovy antikvy a italiky, které byly
v jeho dobë jii takrka sto let nejoblíbenéjáím pismem evropskÿch tiskarú, ale prece jen se v jeho kresbë
projevily nechtënë prvky mënicfho se citëni pismové kresby. Je to predevsim zvÿàenÿ kontrast kresby obou
plsem, lépe odpovidajici baroknimu vkusu. U verzàlky „A" je hrot ostry, u ,,M“ patky vodorovné, u mi-
nusek svírá nábéhová hrana levé homi patky s úcarím ostrejSÍ úhel sklonu a je smërem к vrcholu lehce
vydutá dovnitï. Minuska „a“ má uKÍ, dolú smácknuté briäko. Italika má typicky rozmanité osy sklonu
jednotlivÿch písmen. Kresebnë se odchyluje od Garamondovy predlohy „f“, které má stíhlcjsí, méné sklo-
nënou kresbu. Bríáko „a“ vycházi u Garamonda kaligraficky z hrotu, Jannon je nasazuje nííe na drlku.
Podobnë je modifikována kresba „p“. Toto písmo bylo takrka po celé dalsí století univerzálním písmem
vëtâiny evropskÿch tiskáren a je dnes v novych vydáních stále nejpouzivanëjsim dilovÿm písmem, oznaco-
vanÿm jako Garamond.
On avoit accommodé le ballet a la comedie
autant au ’il efloit poßible, & tous les dan-
feursj reprefentoient des fa fcheux de plufieurs
manieres : en quoy certes ils ne parurent nulle¬
ment fa fcheux a noftre égard; au contraire 011
les trouva fort divertijfans, (¿X ils fe retirèrent
trop toft au gré de la compagnie.
GARAMOND ITALIQUE
IMPRIMERIE NATIONALE - FRANCIE
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GARAMOND ROMAIN
La plus commune façon d’amollir les cœurs de ceux qu’on a offensez, lors
qu’ayant la vengeance en main, ils nous tiennent à leur mercy : c’est de les
esmouvoir à commisération & à pitié : toutesfois la braverie, la constance,
& la résolution, moyens tous contraires, ont quelquefois servi à ce mesme effeél.
La plus commune façon d’amollir les cœurs de ceux qu’on
a offensez, lors qu’ayant la vengeance en main, ils nous tiennent
à leur mercy : c’est de les esmouvoir à commisération & à pitié :
toutesfois la braverie, la constance, & la résolution, moyens
tous contraires, ont quelquefois servi à ce mesme effeft.
La plus commune façon d’amollir les cœurs de
ceux qu’on a offensez, lors qu’ayant la vengeance en
main, ils nous tiennent à leur mercy : c’est de les
esmouvoir à commisération & à pitié : toutesfois la
braverie, la constance, & la résolution, moyens tous
contraires, ont-quelquefois servi à ce mesme effe£L
La plus commune façon d’amollir les
cœurs de ceux qu’on a offensez, lors qu’ayant
la vengeance en main, ils nous tiennent a
leur mercy : c’est de les esmouvoir à commi¬
sération &c à pitié : toutesfois la braverie, la
constance, Ôc la résolution, moyens tous
contraires, ont quelquefois servi à ce mesme
effeéf.