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36 Египетский шрифт
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A Technique de l’extraction des monolithes (Morley)
travaux inachevés nous apprennent comment les peuples
précolombiens procédaient à l’extraction des blocs dans
les carrières, ainsi qu’à la gravure des bas-reliefs. Les
pierres de grandes dimensions, telles que les stèles (elles
atteignent près de 11 m de longueur à Quirigua), sont
d’abord dégagées de tous côtés par l’aménagement de
tranchées qui en font le tour. Le monolithe est ainsi
délimité. Puis commence la taille horizontale, sous le bloc,
à partir du fond de la tranchée. Une fois libéré, le parallélé¬
pipède est traîné par des dizaines d’hommes sur des rou¬
leaux de bols. Amené sur le site, il est dressé à l’aide de
leviers, l’une des extrémités s'appuyant sur un talus que
l'on exhausse progressivement à mesure que l'inclinaison
du monolithe augmente. Une fois que la stèle est en place,
plantée verticalement dans le sol, elle reçoit son décor
sculpté.
Les matériaux tels que le calcaire ou le grès se laissent
travailler assez facilement dans les carrières, tant qu'ils
demeurent à l'abri de l'air; mais après leur extraction, ces
pierres sèchent et deviennent d'une dureté plus grande.
Le beau calcaire cristallin de la région d'Uxmal, par exemple,
prend, avec les années, une couleur chaude, d'un ivoire
rosé, en même temps qu'il devient plus cassant. Quant
à la trachyte verte de Copan, cette pierre d'origine éruptive
est la plus dure de toutes celles que les Mayas ont utilisées
dans leurs constructions.
Mais il faut se rappeler que toute la construction lithique
du territoire maya ne peut se concevoir sans l'usage du
ciment. Très tôt, les Indiens apprirent à extraire la chaux,
puisque les premières expériences de maçonnerie remontent
avant le début de notre ère.
Comment les Mayas faisaient-ils fonctionner leurs fours?
Le carbonate, ou pierre à chaux, est abondant sur tout le
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territoire du Peten, de l'Usumacinta et surtout du Yucatan.
Or les Indiens procèdent aujourd'hui encore de la même
manière que leurs ancêtres. Ils rassemblent une grande
quantité de bois (rondins et fagots) qu'ils entassent
jusqu’à hauteur d'homme en une construction cylindrique
de 4 à 5 m de diamètre. Sur cet amas de combustible,
savamment mis en place, on dispose le carbonate, sous
forme de cailloux concassés ne dépassant pas la grosseur
du poing. La couche de pierre à chaux, que l’on arrose
préalablement pour en faciliter la décomposition, atteint
60 à 70 cm d'épaisseur. En son centre, une pièce de bois
verticale, qui est retirée au moment de la mise à feu, ménage
une sorte de cheminée qui facilite le tirage à travers la
masse calcaire. L'allumage a lieu à l'aide de braises que
l’on verse précisément dans ce trou. La cuisson dure un
jour entier. A la fin de l'opération, la chaux forme un tas
de poudre très blanche au niveau du sol. Pour obtenir du
béton, il suffit de gâcher la chaux en la mélangeant à des
débris de pierres concassées, alors qu'une adjonction de
sable - rare en pays maya, où il est remplacé par de la
marne - donne du mortier. On le voit, la technique des
Mayas est particulièrement rudimentaire. Et l'on ne peut
parler de fours proprement dits.
A Four à chaux maya: les morceaux de calcaire sont dis¬
posés sur une grosse quantité de bois
Quant au stuc, dont les Mayas firent un usage fréquent
pour la décoration et les sols de leurs édifices, il est produit
à l’aide de plâtre ou de chaux particulièrement fine que
l’on gâche avec de l’eau tenant en suspension une dissolu¬
tion de gomme végétale. On obtient ainsi une composition
capable de revêtir le poli du marbre et qui acquiert en
séchant une dureté égale à celle de la pierre. Malheureuse¬
ment, le stuc s'altère à l'humidité, ce qui est un défaut
majeur sous les climats tropicaux. Rares sont donc les
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Марсель Висс. Полоса из книги Майя. Фрибур, 1964. Натуральный размер
Характерный образ страницы квадратной швейцарской книги.
Пример интересен еще и тем, что это единственная на весь том полоса,
на которой встретились оба вида верстки иллюстраций:
открытая (слева) и закрытая (справа).
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