Dio Erkenntnis der Alten, daß die Erde die Form einer Kugel habe und daß der
Ozean sich nicht in ein endloses Nichts auflöse, sondern mit festem Lande
umschlossen sein müsse, beherrschte sowohl die hervorragendsten Denker als
auch die Gelehrten des fünfzehnten Jahrhunderts. Yon der Gewißheit, daß
dereinst fern im Westen des gewaltigen Atlantischen Ozeans eine zweite,
neue Welt sich offenbaren werde, waren manche Philosophen und Forscher
fest überzeugt, schrieb doch schon ein italienischer Dichter, welcher nicht
lange vor Christoph Columbus lebte, folgende bezeichnenden Worte:
Und Herkules wird mit Erröten schauen,
Wie weit die Grenzen, die umsonst er setzte,
Das schlichte Boot in kurzem überflügelt.
Entdecken wird man einen ändern Halbkreis,
Seitdem das All nach einer Mitte strebt.
Tief unter unsern Füßen gibt es Städte
Und mächt’ge Keiche, die er nie geahnt.
Doch sieh, die Sonne, die gen Westen eilet,
Begrüßt die Völker, mit ersehntem Licht.
Ist in diesen Worten die Anschauung dieses italienischen Philosophen voll und
ganz ausgesprochen, so wußten auch zwei andere Gelehrte jener Zeit ihren
Ideen über die Gestalt der Erde Ausdruck zu geben und zwar waren diese
Gelehrten der Florentiner Arzt Toscanelli und der deutsche Bitter Martin Be¬
lluini. Lag der erstere, wie wir später sehen werden, in seiner Vaterstadt den
privaten Studien ob, so lebte der um das Jahr 1459 zu Nürnberg geborene
Martin Behaim gegen 1480 am Hofe des Königs von Portugal und war nicht
nur ein hervorragendes Mitglied mehrerer gelehrten Gesellschaften, sondern
nahm als Kosmograph auch an der Expedition nach Guinea und dem Congo
teil. Bei Gelegenheit eines Besuches der Stadt Nürnberg im Jahre 1492 ließ
er nach seinen Angaben eine Erdkugel anfertigen, welche er seiner Vaterstadt
verehrte und welche gegenwärtig dort noch aufbewahrt wird. Auf diesem
Erdapfel, welcher bereits vollendet war, bevor Culumbus seine Eeise angetreten
hatte, sind die östlichen Länder Asiens, so die Inseln Cipango, Java major und
Java minor, Condyn und das Eeich India als den Erdteilen Europa und Afrika
direkt gegenüberliegend dargestellt, und findet sich inmitten des die Lander
scheidenden Ozeans folgende Inschrift vermerkt: „Es ist zu wissen, daß in
dieser gegenwärtigen figur des apffels ist ausgemessen die ganze weit nach der
lang und nach der braite, nach der kunst „geometria“, als uns der potolemus
(Ptolomäus) in seinem „Cosmologia Ptolomaei“ geschrieben hat das ainthail,
und darnach das übrige der from ritter Marco polo von Venedig, der in Orient
gereist hat Anno 1250, aufgeschrieben hat gelassen; auch so hat der würdige
doctor und ritter Johan de Mandavilla a 1322 auch ein Buch gelassen, daß
Nr. 18172. Bourgeois auf Korpus Antiqua 14 (10 Punkte). Gedicht: Nr. 18170. Bourgeois Antiqua 14 (9 Punkte)
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presenter à l’acception définitive du Congrès. Рош- le moment, abandon¬
nant le plan français qui faisait monter canal à cinquante mètres au-
dessus du niveau de la mer, on penche vers l’idée d’un canal dont le
fond se rapprocherait le plus possible de ce niveau. On éviterait ainsi
un grand nombre de biefs et d’écluses, ce qui facilterait le trafic en
rendant le passage plus rapide. La Commission doit encore envisager la
la possibilité d’élargir et d’approfondir un jour le Canal, en le moins de
temps possible, et sans interrompre la traversée. Comme on le voit, ce
sont là de bien grands travaux et de bien grosses responsabilités, mais
pour qui connaît l’admirable esprit d’initiative et le don d’organisation
du génie américain, il ne paraît pas douteux que la grande œuvre que
nous venons de lem abandonner ne soit rapidement menée à bonne fin.
HENRI MONNIER: LES TREMBLEMENTS DE TERRE
* Les tremblements de terre sont extrêmement fréquents; il ne se
passe guère des semaines où l’un de ces phénomènes ne nous soit signalé
dans les diverses régions du globe. Leur nombre, déjà si considérable,
serait plus prodigieux encore, si l’on enregistrait tous les mouvements
de la surface terrestre ; mais beaucoup de ces faits, réduits à de minimes
proportions, passent inaperçus, ou, par leur peu d’intensité, ne méritent
pas de figurer parmi les événements dignes d’intérêt. La terre est sujet,
en effet, à d’imperceptibles tressaillements, à des frémissements si légers
qu’il faut des appareils spéciaux, d’une sensibilité extraordinaire, pour
pouvoir les mettre en évidence ; ces instruments sont désignés sous le
nom de sismographes ; les sismographes font connaître ainsi une multi¬
tude de vibrations terrestres dont l’existence échapperait à l’acuité
bornée de nos sens; mais il est bien certain que la puissance de ces
appareils, nécaissairement imparfaite et limitée elle-même, ne peut nous
révéler qu’une partie de ces phénomènes; il est donc permis de sup¬
poser que la substance sur laqueHe nous reposons est dans une conti¬
nuelle agitation. Rien sur la terre saurait-il être durable et indestruc¬
tible, puisque la terre elle-même est dépourvue de fixité ; c’est là un
thème propre à suggérer de profondes méditations aux philosophes.
Les mouvements du sol sont de deux sortes ; les uns sont des oscilla¬
tions lentes, si lentes qu’eHes réclament des jours, des mois et des an¬
nées pour devenir sensibles ; les autres sont des oscillations très rapides
constituant les tremblements de terre proprement dits. Les premiers
de ces phénomènes ont pour conséquence de produire des exhaussements
ou des affaissements du sol surtout appréciables au bord de la mer, dont
le niveau sert de point de repère. L’un des meilleurs exemples de ces
faits est offert par la Scandinavie; des rochers, jadis submergés, dans
Oben: Nr. 17050. Bourgeois Antiqua 16 (9 Punkte). Von * ab: Nr. 17051. Bourgeois auf Korpus Antiqua 16 (10 Punkte)
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