VORWORT
Schriftmuster
Ein Buch über Vielfalt der Schriften und
Ornamente in Zeugnissen großer Druckkunst
von Cees W. de Jong
Im Jahr 1720 fertigte der in England überaus erfolgreiche William Caslon
für die Society for the Propagation of Christian Knowledge eine neue Schrift
an, die in einer arabischen Bibelausgabe Verwendung finden sollte.
Um seine Schrift anderen Druckern zum Kauf anzubieten, stellte Caslon
Musterblätter her. Auf diesen Bögen war auch sein Name, William Caslon,
abgedruckt, und zwar in speziell dafür entworfenen Antiqua-Lettern. Diese
neu gestaltete Schrift war der Grundstein für jenen Schriftstil, der heute
als Caslon Old Style geläufig ist. In der Folge schnitt Caslon eine Reihe
nichtlateinischer, exotischer Stile, darunter koptische, armenische, etruski-
sche und hebräische Schriften. Die Caslon Gothic ist seine Version solcher
Schriftarten, die man als Old English oder black letters (Frakturschrift)
bezeichnet. 1734 veröffentlichte Caslon erstmals einen umfangreichen
Katalog seiner Schriftgießerei mit 38 Schriftentwürfen. William Caslon
starb 1766 im Alter von 74 Jahren.
Jan Tholenaar hat über viele Jahre eine der eindrucksvollsten privaten
Schriftmustersammlungen der Welt aufgebaut. Das Hauptgewicht dieser
Sammlung liegt, Tholenaars persönlichen Vorlieben entsprechend, auf der
Zeit zwischen 1830 und 1930.
Eine endlose Fülle an fantasievollen Schriften und Ornamenten in Zeugnissen
großer Druckkunst - die schönsten Exemplare, Schriftmuster von bestechen¬
der typografischer Gestaltung und Farbvielfalt, werden in den beiden Bän¬
den dieser Publikation präsentiert.
Keine Lithografien, sondern Muster im Hochdruckverfahren - die vorgestell¬
ten Exemplare zeichnen sich durch ihren hervorragenden Satz aus, sei es
der Lettern, der Linien oder der komplexen Ornamente. Für das gesamte
seinerzeit feilgebotene Material wurden handgesetzte und -gedruckte Bei¬
spiele angefertigt. So eindrucksvoll die unendliche Vielfalt der Schriftmus¬
ter aus jener Epoche, so reizvoll ist jedes einzelne Stück für sich.
Bis zu Beginn des 20. Jahrhunderts war nur eine Handvoll berühmter
Schriftentwerfer wie Garamond, Bodoni oder Fournier bekannt. Tausende
von Schriftentwürfen und -schnitten, die im 19. Jahrhundert von den Schrift¬
gießereien auf den Markt gebracht wurden, stammten von nicht nament¬
lich genannten Mitarbeitern. In Schriftkatalogen sind derartige Entwürfe
mit dem Zusatz „im Hause" oder „Hausschnitt" versehen.
Die Gießerei Klingspor wählte im frühen 20. Jahrhundert einen anderen
Weg und zog berühmte Gestalter an, die sie später auch als Urheber erwähn¬
te, darunter Otto Eckmann, Rudolf Koch, Walter Tiemann und Imre Reiner.
In Bauers Diensten standen Heinrich Wieynk, EH. Ehmcke, Lucian Bern¬
hard, E. R. Weiss, Paul Renner und F. H. Ernst Schneidler. Berthold beschäf¬
tige Gestalter wie Louis Oppenheim, Georg Trump oder Herbert Bayer.
Auch für die Schriftgießerei Ludwig und Mayer waren bedeutende Ge¬
stalter tätig, darunter Heinrich Jost,J. Erbar und J. V. Cissarz. Georg Belwe
und Jan Tschichold entwarfen für Schelter & Giesecke, F.W Kleukens und
Hermann Zapf für Stempel. Einige dieser Schriftentwerfer arbeiten für
mehrere Unternehmen.
Deutschland hatte eine wegweisende Rolle auf diesem Gebiet inne. Aber
auch in anderen Ländern kooperierten die Schriftgießereien mit exzellen¬
ten Gestaltern: Georges Auriol und E. Grasset arbeiteten für Peignot, A. M.
Cassandre und Adrian Frutiger für Deberny & Peignot, Roger Excoffon für
Olive, Aldo Novarese für Nebiolo, Warren Chappell und Morris F. Benton
für American Type Founders, Rudolph Ruzicka, W. A. Dwiggins und Walter
Tracy für Linotype, F. W. Goudy, Bruce Rogers, Berthold Wolpe und Eric Gill
für Monotype; S. H. de Roos und Dick Dooijes waren bei der Lettergieterij
Amsterdam angestellt, J. van Krimpen und S. L. Hartz für Enschedé tätig.
Um den russischen Markt zu bedienen, hatten deutsche Gießereien
häufig eine Dépendance in Moskau oder Sankt Petersburg. Berthold brach¬
te 1924 auch ein hebräisches Schriftmuster mit herrlichen farbigen Illustra¬
tionen heraus. Ein ähnliches Muster erschien 1925 für die Sprachen des
Nahen und Mittleren Ostens, darunter Arabisch, Türkisch und Hindi.
500 Jahre lang haben sich die Druckverfahren im Wesentlichen nicht
verändert - bis aufgrund neuer Technologien plötzlich alles vorbei war.
Ausschließlich auf Bleisatzschriften beschränkte Schriftgießereien sind
Geschichte. Andere haben sich dem Zeitenwandel angepasst und sind
heute Teil jenes kreativen Prozesses, der die künstlerische Gestaltung von
Botschaften in einer globalisierten digitalen Welt bestimmt.
Besonders danken möchte ich Jan Tholenaar: Ohne seine Privatsamm¬
lung mit ihren Schriftmustern aus aller Welt, ohne seine Leidenschaft und
Begeisterung für all die verschiedenen Schriften und Ornamente und nicht
zuletzt ohne seine kunstvollen Drucke hätte dieses Buch nicht entstehen
können.
Mein weiterer Dank gilt Alston W. Purvis, der als Professor am Boston
University College of Fine Arts lehrt und zahlreiche Publikationen zum
Thema Grafikdesign verfasst hat. Es war mir eine Freude, bei dem vorlie¬
genden Titel erneut mit ihm zusammenzuarbeiten.
Das Medium ist die Botschaft - die Schrift ist die Botschaft.
s
Vorwort
PREFACE
Spécimens de caractères
Un ouvrage présentant diverses polices de caractères
et ornements, avec des exemples d'impression d'art
par Cees W. de Joug
William Caslon était très célèbre en Angleterre. En 1720, l'année de création
de sa fonderie, il conçut une nouvelle police de caractères pour la SPCK
(Société pour la promotion du savoir chrétien) pour l'impression d'une
bible en arabe.
Il imprima des pages d'échantillon pour pouvoir vendre cette police
arabe ä d'autres imprimeurs. Sur ces pages, son nom, William Caslon,
s'étalait en caractères romains dessinés spécialement pour l'occasion. Cette
nouvelle police est à l'origine de la célèbre police que nous connaissons
aujourd'hui sous le nom de Caslon Old Style. Л la suite de cette police,
Caslon grava un certain nombre de caractères non romains et exotiques
comme les Coptic, Armenian, Etruscan et Hebrew. Caslon Gothic était
sa version de Old English.
Il publia, en 1734, un premier et volumineux catalogue de la fonderie
qui présentait un total de 38 caractères. William Caslon mourut en 1766,
à l'âge de 74 ans.
Le collectionneur Jan Tholenaar a rassemblé l'une des plus grandes
collections privées de spécimens de caractères. Ses préférences individuelles
donnant le ton, la collection se concentre sur des pièces réalisées entre 1830
et 1930.
Une variété considérable de caractères fantaisie et d'ornements, ainsi que des
exemples d'impression d'art.
Cet ouvrage présente quelques pièces magnifiques, de constructions
éblouissantes et de coloris très variés.
Des spécimens de caractères qui sont de la typographie, non de la lithographie.
Nous avons ici de magnifiques exemples de composition, tous faits de
lettres, de lignes ou d'ornements complexes. Pour tout ce matériel proposé
à la vente, on concevait des démonstrations appliquées, qui étaient compo¬
sées et imprimées manuellement.
Cette partie de l'histoire des spécimens de caractères est fascinante,
et leur infinie variété splendide.
Jusqu'au début du XXe siècle, seul était connu le nom d'une poignée
de graphistes typographes comme Garamond, Bodoni ou Fournier. Les
milliers de caractères produits par les fonderies au XIXe siècle étaient des¬
sinés et gravés par des ouvriers maison anonymes. Dans les catalogues de
caractères, il y est fait référence comme «im Hause» ou «Hausschnitt».
C'est surtout Klingspor qui a su attirer et créditer des graphistes de
renom au début du XXe siècle: Otto Eckmann, Rudolf Koch, Walter
Tiemann ou Imre Reiner.
Bauer eut, lui, recours aux services d'Heinrich Wieynk, F. H. Ehmcke,
Lucian Bernhard, E. R. Weiss, Paul Renner et F. H. Ernst Schneidler.
Berthold employa des graphistes comme Louis Oppenheim, Georg
Trump ou Herbert Bayer.
D'importants graphistes ont également travaillé pour la fonderie Ludwig
und Mayer, comme Heinrich Jost,J. Erbar ou J.V. Cissarz. Georg Belwe et
Jan Tschichold ont travaillé pour Schelter & Giesecke, et F. W. Kleukens et
Hermann Zapf pour Stempel. Certains graphistes dessinaient des polices
pour plusieurs firmes.
Les Allemands ont été novateurs dans ce domaine. Mais il existait dans
d'autres pays aussi d'excellents graphistes travaillant pour les fonderies.
Georges Auriol et E. Grasset ont travaillé pour Peignot, par exemple; A. M.
Cassandre et Adrian Frutiger pour Deberny & Peignot; Roger Excoffon
pour Olive; Aldo Novarese pour Nebiolo ; Warren Chappell et Morris F.
Benton pour American Type Founders; Rudolph Ruzicka, W. A. Dwiggins
et Walter Tracy pour Linotype ; et F. W. Goudy, Bruce Rogers, Berthold
Wolpe et Eric Gill pour Monotype. S. H. de Roos et Dick Dooijes ont été
employés par Lettergieterij Amsterdam, et J. van Krimpen et S. L. Hartz
ont travaillé pour Enschedé.
Les fonderies allemandes avaient souvent une filiale à Moscou ou à Saint-
Pétersbourg pour desservir le marché russe. Il existe également de chez Bert¬
hold un spécimen en hébreu daté de 1924 avec plusieurs styles de caractères
et de merveilleuses illustrations en couleur. En 1925, un spécimen similaire
fut publié dans des langues orientales, comme l'arabe, le turc ou l'hindi.
On a employé la même méthode d'impression pendant 500 ans - puis
soudain, grâce aux nouvelles technologies, tout a changé. Les fonderies de
caractères qui ne faisaient que du plomb ont disparu. Quelques-unes se
sont adaptées et font toujours partie du processus de création de la présen¬
tation artistique des messages dans le monde numérique.
Ce livre n'aurait pu exister sans Jan Tholenaar et son immense collection
privée de spécimens de caractères, son amour et son admiration pour les
caractères et les ornements, et ses exemples d'impression d'art.
Je voudrais également remercier Alston W. Purvis, professeur au Boston
University College of Fine Arts. Il a écrit sur de nombreux sujets relatifs au
graphisme, et aujourd'hui, de nouveau, nous nous retrouvons à travailler
ensemble sur cet ouvrage.
Le moyen d'expression est le message; la police de caractère est le mes¬
sage.
Préface
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