Die Hand-Fräfer-Feile SÄÄÄ
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1915, Drucken Sie Kataloge?,
Schriftgiesserei Ludwig & Mayer, Frankfurt
am Main
SCHMUCK ZUR FEDER-GROTESK
NACH ZEICHNUNGEN VON ].ERBAU. KÖLN
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amis, et Bowyer présenta Caslon à d'autres imprimeurs londoniens. Ce fut
le démarrage de l'une des plus florissantes fonderies de caractères d'Angle¬
terre. À ses débuts, Caslon reçut le support financier de Watts, Bowyer, et de
son gendre James Bettenham, qui était aussi imprimeur.
En 1720, la première année de la fonderie, il créa une nouvelle police de
caractères pour la SPCK (Société pour la promotion du savoir chrétien)
pour l'impression d'une Bible en arabe. Il imprima une page d'échantillon
afin de pouvoir vendre cette police arabe à d'autres imprimeurs. Sur cette
page, son nom, William Caslon, s'étalait en caractères romains dessinés
spécialement pour l'occasion. Cette nouvelle police est à l'origine de la
célèbre police que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Caslon
Old Style. À la suite de cette police, Caslon grava un certain nombre de
caractères non romains et exotiques comme les Coptic, Armenian, Etruscan
et Hebrew. Caslon Gothic était sa version de Old English.
Tous ces caractères avaient été créés avant la publication, en 1734, du
premier et volumineux catalogue de la fonderie de Caslon, qui présentait
un total de 38 caractères. Caslon déménagea sa fonderie à la célèbre adresse
de Chiswell Street, d'où son fils et plusieurs générations après lui dirigèrent
l'affaire familiale pendant plus de 120 ans. En 1749, le roi George II nomma
Caslon juge de paix du comté de Middlesex. Il se retira dans sa maison de
campagne de Bethnal Green, où il mourut en 1766, à l'âge de 74 ans.
L'histoire de ce graveur extraordinaire fut celle d'une réussite.
John Baskerville : Baskerville
La quête de l'excellence. John Baskerville (1706-1775) commença à graver
et à fondre ses propres caractères vers 1754. Il fut influencé par l'écriture
lapidaire des tailleurs de pierre, à l'instar d'autres créateurs anglais dont les
styles de caractères nous paraissent aujourd'hui typiquement anglais: le
Clarendon, les Grotesques et les Égyptiennes, qui se propagèrent à la faveur
de la révolution industrielle. Baskerville attachait une grande importance
à la façon dont ses caractères seraient imprimés et à l'aspect qu'ils auraient
une fois sur le papier. Le papier, l'encre, les caractères et les presses à impri¬
mer jouaient donc pour lui des rôles d'une égale importance.
En 1750, John Baskerville fonda un moulin à papier, une fonderie de
caractères et une imprimerie. C'est alors qu'il eut l'idée du papier Vélin.
En 1754, après un travail long et minutieux, son premier caractère vit
le jour. En 1758, il réalisa son premier livre: la fameuse édition de Milton,
un Gesamtkunstwerk (une œuvre d'art totale) avant la lettre. Baskerville
fut aussi imprimeur pour l'Université de Cambridge./«ye/7tf//i, publié en
1757, est sa production la plus célèbre.
Les caractères spacieux créés par Baskerville, une composition aérée avec
un espacement plus grand entre les mots et les lignes, la largeur sur la page
et l'utilisation de papier Vélin et d'une encre très noire lui valurent la
renommée à travers toute l'Europe. Après sa mort, une grande partie de son
matériel, la formule secrète de son encre et sa méthode de fabrication du
papier couché furent vendues au Français Caron de Beaumarchais. Entre
1785 et 1789, celui-ci imprima 70 volumes de l'œuvre de Voltaire en utilisant
les caractères de Baskerville. Ce dernier eût été ravi du résultat.
Giambattista Bodoni : Bodoni
« Beaucoup de blancs et un espacement généreux, et ne faites pas des
caractères de taille dérisoire. Vous serez alors assuré d'un résultat digne d'un
roi. » - Giambattista Bodoni.
On l'a surnommé le roi des imprimeurs et l'imprimeur des rois. Bodoni
doit sa réputation à son Manuale tipografico, une compilation posthume de
l'œuvre de sa vie, publiée en 1818 à Parme par sa veuve, Margherita Bodoni.
L'exemplaire de tête était dédié à son Altesse Royale Marie-Louise, princesse
de Parme. Ce manuel sur l'art d'imprimer les livres était constitué de 546
pages imprimées contenant un total de 665 alphabets différents, dont 100
caractères exotiques, et 1300 vignettes. Il contenait 170 écritures latines, cer¬
taines nécessitant jusqu'à 380 matrices. L'édition fut limitée à 150 copies,
quoique le chiffre de 290 ait été cité.
D'après sa veuve, en 50 ans, Bodoni produisit, corrigea et fondit plus de
55000 matrices. Bodoni s'était consacré à la création, à l'harmonie de la
page en fonction du choix et de la taille de la police de caractères, de la
composition et du rapport entre longueur de ligne, espacement et largeur
de colonne. L'interaction du blanc et du noir et un usage généreux de l'es¬
pace jouaient un rôle prépondérant. L'histoire des émules de Bodoni est
longue. Morris Fuller Benton créa un caractère Bodoni pour ATF en 1911.
Monotype fit de même, puis la fonderie suisse Haas, en 1924. Le Bodoni
Haas fut copié par la fonderie Amsterdam, par Berthold puis Stempel.
Linotype et Ludlow suivirent également Haas, et Johannes Wagner sortit
un nouveau Bodoni en 1961. Il existe plus de 500 variantes de Bodoni dans
le monde. Un beau spécimen en est le Filosofia de Zuzana Licko (1996).
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Cees W. de Jong
The term Gesamtkunst (total art) was
known to Jakob Erbar when he made the
drawings for Feder-Grotesk. Each one in
this type-specimen proof is a fantastic
"total picture." Erbar was born in 1878 in
Düsseldorf. He was trained as a compo¬
sitor and took courses in typography
with Fritz H. Ehmcke and Anna Simons.
Als Jakob Erbar seine Zeichnungen für
die Feder-Grotesk anfertigte, war ihm
der Begriff „Gesamtkunst" zweifelsohne
geläufig. Jedes Seite seines Schriftmusters
ist ein fantastisches, in sich geschlossenes
Werk. Der 1878 in Düsseldorf geborene
Erbar war gelernter Schriftsetzer und
hatte Typografiekurse bei Fritz Helmut
Ehmcke und Anna Simons besucht.
Le terme Gesamtkunst (art total) était
connu de Jakob Erbar quand il réalisa
les dessins des Feder-Grotesk. Dans
cette épreuve de spécimen de caractères,
chacun d'entre eux est un fabuleux
dessin à part entière. Erbar est né en
1878 à Düsseldorf. Il a reçu une forma¬
tion de compositeur et a suivi des cours
de typographie avec Fritz H. Ehmcke et
Anna Simons.
uf den nadiftehenden Seiten
zeigen wir einige Beifpiele
vornehmen Katalogfaljes.
Die Texte entnahmen wir der Praxis; [le blieben bis au| die
Firmennamen unverändert. Dagegen weicht die jeweilige
Anordnung vom Original nicht unwe|enllldi ab.
Zum Sab wurde aus|dillef)lidi un[ere magere und halbfette
Feder-Grotesk benu^t. Die vielen beachtenswerten Vorzüge
dle[er von J. Erbar gezeichneten Schrift haben Ihr bereits
In [a|l allen namhaften Druckerelen Eingang ver|cha|tt. Für
wirklich vornehmen Akzidenz- und Kalalogdruck Ift zur Zelt
tatfachlich keine be[|ereType au| dem Markt.
Wenn Sie für un[ere Feder-Grotesk lnlere||e haben, blllen
wir Sie um gefeilige Mitteilung. Wir liehen ciuf Wunfdi mil
Ko[tenan|chlagen gern zu Dlenflen.
Schriftgießerei
Ludwig & Mayer- Frankfurt am Main
Gegründet 1875
Stanley Morison : Times New Roman
La quête du caractère de journal idéal. En 1923, Stanley Ignatius Arthur
Morison (1889-1967) devint conseiller typographique de Monotype. Il était
chargé de dessiner plusieurs familles de caractères basés sur des caractères
historiques, tels ceux d'Eric Gill. William Lints-Smith, qui dirigeait le
journal londonien Times, avait ouï dire que Morison s'était montré très
méprisant à l'égard de la typographie désuète de son journal. Ils se rencon¬
trèrent et, après une longue discussion, Stanley Morison conseilla une
refonte complète du Times. Morison devint le conseiller typographique du
journal. Il réalisa plusieurs pages de test dans différents caractères, dont
Baskerville, Plantin, Imprint, Ionic et une version de Perpetua. Au même
moment, aux Etats-Unis, Linotype développait une série de caractères de
labeur. Le premier, Ionic, fut suivi en 1931 par l'Excelsior, qui est, encore
aujourd'hui, l'un des caractères de journaux les plus prisés.
Après plusieurs autres essais, Morison décida que ce dont le Times avait
besoin, c'était d'un caractère entièrement nouveau. En 1931, il proposa deux
créations, un Perpetua remanié et un Plantin modernisé. La commission
du Times se décida pour ce dernier. Le caractère original ayant pour nom
Times Old Roman, on baptisa ce nouveau caractère Times New Roman.
Il fit sa première apparition dans l'édition du Times du 3 octobre 1932.
Toujours couramment utilisé aujourd'hui, grâce à une distribution et une
commercialisation étendues, le Times New Roman est appelé à survivre.
Berthold, Günter Gerhard Lange : Akzidenz Grotesk
Très simple et très caractéristique. L'Akzidenz Grotesk (AG, pour les
connaisseurs), avait déjà plus de 20 ans à l'apogée du Constructivisme.
De Stijl, le Bauhaus, Dada et d'autres mouvements surent tirer avantage
d'AG. Il était à la mode à la naissance de la typographie suisse, dont il fut
le caractère de prédilection. AG a toujours une haute qualité visuelle qui
nous rappelle qu'un caractère n'a pas besoin d'être uniforme pour être
lisible et attrayant; ce sont, au contraire, les différences entre les caractères
qui les rendent lisibles. En janvier 1899, deux entreprises présentaient
l'Akzidenz Grotesk dans des publicités insérées dans le Deutscher Buch und
Steindrucker. L'une était Berthold et l'autre Bauer & Co, de Stuttgart.
En 1973, Günter Gerhard Lange, directeur de la typographie chez
Berthold, présentait sa nouvelle version d'Akzidenz Grotesk en ces termes:
« Dans ce travail, on a utilisé les proportions de base du vénérable Akzidenz
Grotesk semi-gras pour déterminer la taille moyenne et la forme indivi¬
duelle des caractères. Il a fallu bien sûr tenir compte des ressemblances de
famille à l'intérieur de chaque style individuel, mais aussi de l'air du temps
et de la mode.» La mode était alors au tout nouveau caractère de Max
Miedinger, PHelvetica, ou à des caractères rivaux comme l'Univers d'Adrian
Frutiger ou le Folio de Konrad F. Bauer. Cependant le bon vieil AG joue
toujours un rôle de premier plan dans le monde toujours en mouvement
de l'imprimerie et de la création graphique.
Paul Renner: Futura
Bien de son époque, Futura est un caractère élémentaire et intemporel.
En 1925, Jan (Ivan) Tschichold publia une édition spéciale de Typographische
Mitteilungen intitulée «Typographie élémentaire», dans laquelle il décrivait
ses efforts pour créer une nouvelle typographie. «Parmi les caractères dispo¬
nibles», écrivait-il, «les caractères Grotesque ou Block répondaient le mieux
aux besoins de la nouvelle typographie, parce qu'ils étaient d'un dessin
simple et faciles à lire. Rien n'interdisait cependant d'utiliser d'autres carac¬
tères faciles à lire. Le caractère idéal n'était pas encore né.»
En 1926, l'un des chefs de file du Bauhaus, László Moholy-Nagy, écrivait
dans Bauhausheft 7 : «Puisque tous les styles de Grotesques existants man¬
quent d'un style fondamental, la Grotesque reste à inventer.» Dans le
même numéro figuraient aussi les articles « Essai pour un nouveau carac¬
tère» de Herbert Bayer et «Le caractère Stencil comme caractère de titre»
de Josef Albers.
Au même moment, Paul Renner développait son projet de nouvelle
Grotesque fondé sur des principes constructivistes. En 1924, Renner
créait le Futura, basé sur des formes simples - cercle, triangle et carré -
mais, avec son expérience du livre et de la typographie, il n'était pas
question de se débarrasser de la tradition au profit d'un nouveau dogme.
Les premiers exemples de ce nouveau style firent leur apparition en 1925.
Comme l'expliquait Willy Haas: «Avec le nouveau Futura, Paul Renner
nous propose une solution constructive intemporelle qui paraît excep¬
tionnellement noble et pure, qui convient aussi bien à un usage classique
que moderne et qui, en dépit de son dessin strict, ne nous bombarde pas
de doctrine mais se lit facilement. On a rarement l'occasion de voir un
style aussi personnel associé à une telle force d'abstraction de la forme,
un tel mélange de raffinement, d'humanité et de noblesse.» En 1933,
après que le parti nazi eut pris le pouvoir en Allemagne, Renner démis¬
sionna de son école et se retira au lac de Genève. En 1947, il publia l'ou-
Le caractère idéal
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